L'association de la Chapelle du Frontal

L'association

Qui sommes nous ?

L'association la chapelle du frontal (loi 1901) créée en 1978, par les habitants du village, dans le but de restaurer la chapelle.
A présent, l'association continue d’œuvrer en faveur du développement du village.

L'association regroupe une vingtaine de membres.

Afin de financer ses projets, l'association de la chapelle du Frontal organise plusieurs évènements tout au long de l'année. Une grande fête a lieu tous les ans le premier week-end d'août. Elle fait aussi appel à la générosité des visiteurs de la chapelle.


Nos actions

- Restauration de la Chapelle

- Changement du toit de la chapelle

- Une cloche, nommée Joséphine, sonne à nouveau au Frontal

- En 1995, un majestueux vitrail est positionné dans l'œil de bœuf sur la façade du clocher. Philippe Rillon signe le dessin et M. Vaille réalise le vitrail au plomb.

- En 2015 de nouvelles fenêtres ornées de majestueux vitraux

 

Composition du bureau de l'association :

Président : Sylvain Cano

Secrétaire : Anne Guastella

Trésorièr : Erik Sinoussi

Vice-Président : René Régis

Secrétaire adjointe : Peggy Cano

Trésorière Adjointe : Ghislaine Charbonneaux

 

 

             L'histoire de la Chapelle par Paulette Lamarre

I

Cette mésaventure est arrivée à nos arrières-arrières grands parents, lorsqu’ils étaient enfants :

Ils allaient à l’école. Chaque fois qu’ils avaient un livre ou un cahier neuf, ils le retrouvaient le lendemain complètement inutilisable: toutes les pages étaient détachées et s’envolaient, se dispersaient au gré du vent.

L’école se trouvait en contre bas du village, entre la chapelle actuelle et la Ganière. Seules quelques pierres témoignent encore de son existence.

Les parents éprouvés par de telles manifestations se consultèrent et pensèrent à une malédiction du ciel.

Ils se réunirent, réfléchirent et le fruit de leur réflexion les amena près des ruines d’une ancienne chapelle, juste au dessus de l’école. « Cette malédiction est un avertissement, il nous faut reconstruire la chapelle » en déduisirent-ils.

C’était en l’an 1848.

Et toutes les familles du village se mirent à l’ouvrage.

198 habitants furent témoins de cette entreprise.

Sous la direction de Céléstin Régis, arrière-arrière grand-père de Gabriel Régis,  qui joua le rôle d’architecte, toutes les compétences furent utilisées : maçons, charpentiers, couvreurs, menuisiers pour la tribune, les deux confessionnals et la porte.

La chapelle fut terminée en 1870.

 

II

Les bâtisseurs ont pu être fiers de leur œuvre : la Chapelle est élégante, a des proportions harmonieuses. Les caractéristiques de l’architecture ont été respectées avec les arcs boutants, les fenêtres tantôt inspirées de l’art Roman, tantôt de l’art Gothique, et son porche avec sa clef de voute.

Cent ans se sont écoulés….

En 1978 les habitants du Frontal, les résidents secondaires, sous l’impulsion de Monsieur Perrier, entrepreneur de maçonnerie du Pont de Pigère ont voulu éviter une ruine.

Eux aussi, comme leurs ancêtres, se sont mis à l’ouvrage.

L’intérieur de la Chapelle n’a pu être restauré, la voute s’étant effondrée.

Mais nous avons pu constater que nos ancêtres avaient du avoir recours à quelques artistes ou artisans spécialisés : en témoignent les deux statues qui ont été miraculées, aussi que les décorations observées sur les débuts de la voute d’un style d’inspiration Saint Sulpicienne.

Le coq et la cloche gardent le secret de leur origine.

Depuis 1978, les habitants du village du Frontal ont crée une association amicale et chaque année ils organisent une fête au profil de la Chapelle et de son site.

Actuellement la Chapelle est couverte, elle dispose d’une tribune, d’un deuxième niveau avec un escalier pour y accéder. Un artisan du pays nous a réalisé une superbe porte.

Le parvis est dallé. Je précise que la toiture et le dallage ont été fait bénévolement par quelques habitants du village.

III

L’assainissement du pourtour de l’église a été confié à une entreprise.

Nous avons conscience qu’il reste beaucoup à faire.

Mais notre détermination est toujours entière malgré un effectif réduit.